Jusqu’à la moitié, en poussant un peu jusqu’au trois quarts, j’ai bu ce livre comme on boit un gros bol de café noir pour se requinquer. Le trajet est plaisant, malgré la chaleur et la noirceur étouffante, les conditions de vie déplorable où hommes et animaux sont traités de la même manière – comme du chiendent, mais où les rapports humains ont quelque chose d’exceptionnel, de fort et de solidaire, qu’on ne retrouve que dans des petites communautés fermées. Relevant plus de Freaks que du cirque Pinder, l’histoire est pourtant largement gâchée par le fond d’histoire d’amour à la beurk, qui aurait pu passer beaucoup mieux si elle ne s’exhibait pas autant vers la fin. Malgré tout, c’est un très beau spectacle, et je pourrais m’abaisser à dire que c’est le spectacle de la vie, mais c’est déjà trop cliché.
Ah, j'allais oublier : Des gens en ont fait un film - avec le vampire et la cuillère. Ce serait vraiment, vraiment, gâcher le livre que d'aller le voir, enfin je pense. N'allez pas le voir. Soyez mignons.
par Mrs.Krobb
De l'eau pour les éléphants par Sara Gruen
Littérature américaine
Le Livre de Poche, septembre 2009
6,95 euros
Littérature américaine
Le Livre de Poche, septembre 2009
6,95 euros
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