L'intrigue de ce livre ne sert que de point de départ à un petit labyrinthe de vies à la fois simples et complexes, oscillant entre l'obscur policier largué et ruiné dont va s'amouracher Izzara, originaire d'un village pouilleux où plus personne n'a envie de mettre les pieds, qui est pourtant mariée à Gustavo, qui est juste riche et c'est tout, et à cause de qui Paloma a décidé de quitter la maison, avec son amant, après la mort de sa meilleure amie - sa soeur spirituelle, aussi à l'opposée d'elle qu'on puisse l'être. De fil en aiguille, chacun essaye de remettre un peu d'ordre, voire de désordre, dans sa tête, sa vie, son entourage et ses ambitions, cherchant à se sortir des mensonges, des coups bas, d'une famille trop oppressante, de conventions étriquées..
C'est le genre de livre dont on se dit qu'il est plaisant et agréable, qui n'est ni assez long pour devenir plan-plan ni assez niais pour s'en dégouter, avec évidemment un joli happy end pour tout le monde et la peau douce comme le derrière d'une oreille. Et bien sûr, il n'est pas sans rappeler ce film, The Edukators... A choisir, lisez celui-ci plutôt que Freedom de Jonathan Franzen qui n'est rien d'autre qu'un Desperate Housewives couché sur papier.
par Mrs.Krobb
Des vies d'oiseaux par Véronique Ovaldé
Littérature française
Editions de l'Olivier, août 2011
Littérature française
Editions de l'Olivier, août 2011
19 euros
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