jeudi 18 août 2011

"Tuer le père" - Amélie Nothomb

Non je n'ai pas d'actions chez Albin Michel, mais il faut bien ramener de quoi bouffer alors quand j'ai vu ce livre arriver je me suis dit "ouille". Pourtant Amélie et moi c'est un peu comme une première copine, un dépucelage qu'on voudrait vite oublier. L'extase totale pendant les premières fois, de se prendre pour un vrai lecteur de bonne littérature. Puis à force on comprend notre erreur et puis on s'en dégoûte complètement.

Sauf que la question d'argent pour un libraire (surtout par les temps qui traînent) c'est assez vital. Mademoiselle Nothomb nous permet donc de continuer à vivre grâce/à cause de ses best sellers.

Donc au diable la beauté, la diversité, je me suis lancé complètement fataliste dans ce bouquin. A tort.

Oui oui, à tort. Non pas que je viens de lire LE livre du siècle (ni de la semaine) mais petit un il n'est pas décevant, petit deux il n'est pas bâclé et petit trois c'est rare de pas voir de coquilles dans un roman d'Amélie Nothomb.

L'histoire utilise des codes qui vont ravir les ados et les plus vieux en mal de jeunesse. On suit le parcours d'un  magicien d'une quinzaine d'années, qui se retrouve à la rue, recueilli par un quarantenaire lui-même magicien mais très célèbre. S'en suivent des passages sur l'infidélité, le complexe d'Oedipe  (sans blague, vu le titre !), le Burning Man, les trips sous LSD, ...

Voilà. Alors on est loin du succès des débuts de Nothomb, mais on commence (enfin) à s'éloigner de ce qu'elle a pu produire ces dernières années.

A lire, en une heure. Rapide, efficace. 16 balles quand même.
(mais on a faim).

par Loubard

Tuer le père par Amélie Nothomb
Littérature francophone
Albin Michel, août 2011
16.00 euros

1 commentaire:

  1. Je suis tout à fait d'accord avec votre commentaire !! pas au niveau des premiers, mais quand même bien meilleur que les 5-6 derniers

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