mardi 21 février 2012

"Casanova et la femme sans visage" - Olivier Barde-Cabucon

Les anglais, ils ont Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes à l'époque victorienne, fallait bien un chevalier français à l'époque pré-révolutionnaire pour contre-carrer. Ou pas.

Deux semaines pour terminer un roman d'à peu près trois cent pages, chez moi c'est pas quelque chose de gratifiant. Pourtant ...

Historiquement le bouquin taille sa route, c'est archi bien fourni sur les mystères de l'Alchimie, sur les complots contre le roi et des confréries de l'époque, y'a pas à chier. Même l'équipe qui se constitue auprès de l'enquêteur est originale : un Casanova comme on l'imagine, un moine hérétique qui va à merveille avec le policier sombre et énigmatique et une aristo italienne bien remontée.

Dans un Paris à l'aube de la Révolution, ça promettait plutôt quelque chose... Qui m'a un peu blasé.

C'est long, beaucoup trop long. Les descriptions, le style... Bon après ok il en faut pour tous les goûts mais ça a été dur de pas piquer du zen sur certains passages. Je m'en veux, pour de vrai, j'vous jure.

J'ai essayé mais ça m'a pas distrait plus que ça. Ça reste un bon polar, avec des rebondissements certes, mais on les voit venir direct et ça s'essouffle très (trop) vite. Heureusement que c'est chez Actes Sud sinon je pense que j'aurais fermé le livre beaucoup plus vite.

J'ai vraiment pas envie de cracher sur ce bouquin, parce que je pense qu'il a son public, mais j'en fais pas partie.

Pour ceux que ça intéresse. Une jeune fille est retrouvée le visage arraché dans une rue malfamée de Paris, retrouvée par Casanova lui-même ainsi que la demoiselle qu'il était entrain de détrousser peu avant les faits. Un protégé du roi, le chevalier de Volnay, est chargé de mener l'enquête.

Voilà, j'en dirais pas plus. A emprunter à la bibliothèque (sauf si vous avez fait le pari d'avoir tous les grands formats d'Actes Sud dans votre étagère depuis la sortie de Millenium). Moi je passe mon chemin.

Un libraire comme moi vous orientera sur quelque chose d'un peu moins pompeux, quelque chose d'un peu moins "mouais...".
Sans rancune ?

par Loubard
Casanova et la femme sans visage, d'Olivier Barde-Cabuçon
Littérature française
Actes Sud, janvier 2012
22.50 euros






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