jeudi 2 février 2012

"Le jardinier d'Otchakov" - Andreï Kourkov

L'auteur du Pingouin (Editions Liana Levi) continue ses délires, avec cette touche de film qu'on regarde volontiers sur Arte, faute de mieux.

Parce que c'est exactement ce qui s'est passé ici, "faute de mieux". J'ai plongé sans volonté dans Le jardinier d'Otchakov. Un peu blasé, etc.

C'est donc comme une chose à faire, un devoir à lire que j'ai suivi l'histoire d'Igor, la trentaine, qui ne fait pas grand chose de ses journées et vit avec sa mère jusqu'à l'arrivée d'un vieux pépère qui demande à jardiner chez eux pour avoir de quoi dormir et de quoi grailler en gros.

La mère accepte et le fils commence à nouer une relation amicale avec Stepan (c'est son nom en fait t'as vu ?). Un jour Igor voit le tatouage de Stepan et lui demande d'où il vient. Le jardinier ne sait pas trop. Et s'en fout un peu, il faut dire.

Va s'en suivre une histoire un peu rocambolesque, mêlée de science-fiction, de remise en question, d'humour à deux balles (ou alors la traduction est vraiment bof). On accompagne Igor dans ses voyages entre l'Ukraine d'aujourd'hui et celle de 1957. Le fait que ce soit un peu tiré par les cheveux ne choque pas le moins du monde. On n'apprend pas grand chose, juste une soudaine envie de se faire un resto russe à force de parler de bouffe à tout va.

Bof. J'ai lu mieux, mais j'ai lu (surtout) pire. Un roman qu'on lit "comme ça". Si on a 20 balles sous la main. Et qu'on a un peu de temps devant soi.

par Loubard

Le jardinier d'Otchakov, d'Andreï Kourkov
Littérature russe
Liana Levi, janvier 2012
20.00 euros




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