mercredi 9 mai 2012

"Cujo" - Stephen King

Enfin terminé après une pause de deux mois (je crois qu'elle était nécessaire), Cujo cogne là où ça fait peur, rien de très étonnant pour le maître du fantastique.

Après une première partie un peu longue à prendre, à se dire "bon allez les gars on retrousse ses manches, on verra bien après", on ne regrette pas d'avoir tenu bon et d'arriver à la partie hyper stressante du bouquin, ça coule dans le milieu du dos, ça se mord les bouts de peaux du bout des doigts, les ongles,...

Si vous venez d'acheter un paquet d'clopes c'est le bon moyen de tout fumer en une soirée. R-a-d-i-c-a-l.

Rares sont les auteurs qui arrivent à gérer, à décrire, à transmettre les angoisses chez les enfants de moins de huit ans. King excelle à la façon d'un Ponti (dans son genre à lui hein on est d'accord). Il réveille nos phobies, partage les crises de terreur incrustées au plus profond de nous-même.

King, c'est genre le mec qui relance l'économie des couches pour les non-incontinents. Prêts à vous caguer dessus ?

Bon si t'es convaincu, t'imagines un genre de Beethoven (le chien pas l'intermittent du spectacle), qui se fait mordre par une vilaine chauve-souris, qui lui file la rage. Le chien se retrouve un peu dans le coltard au début, puis ses neurones vont disparaître petit à petit laissant place à une folie meurtrière canine à en faire baver tous les fanatiques de chiens d'attaque.
Ça se passe (forcément) dans le Maine, il fait chaud, des familles avec leur lot quotidien de problèmes vont forcément se retrouver mêler à cette histoire ... et ça va en marquer plus d'un !

En gros j'étais mi-figue mi-raisin au début, puis passé la première salve y'a moyen de se pisser dessus facile. King, y'a bon !

par Loubard

Cujo, de Stephen King
Littérature américaine
Livre de Poche, février 2006
7.10 euros

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