Karim Madani créé son univers, inspiré de Sin City, GTA, David Bowie, de bonnes grosses vibes old school que crachent les ghettos blasters. Un cocktail jouissif qui réunira les accros de glampunk et de groove androgyne. Ce roman sent le film à la Shaft, on s'attend direct à voir Pam Grier sortir de cet ovni et brandir un fusil à pompe !
Roman urbain, qui démarre comme une histoire de super-héros, ça pue la vengeance à plein zen dès les premières pages. Les gangs qui s'y affrontent apportent leur dose de violence nécessaire pour s'accrocher et on reste juste scotché sur place.
Quand on voit les références du bouquin, les mises en abîmes de l'auteur, le fait d'expliquer les processus littéraires utilisés à la narration, on n'est à peine surpris de voir à quel point ce roman n'a pas été bâclé. Chester Himes, Hammett, des grands noms de polars qui font frémir, un soupçon de Blade Runner. Madani tisse une histoire, comme Frank Miller aiguise ses crayons.
Les crapules toutes aussi charismatiques les unes que les autres (du mafieux des Affranchis en passant par un condensé de Basquiat, défoncée au Velvet Underground). Ciel Liquide - nom donné à la drogue dans l'histoire - colle à la peau et exactement comme cette drogue, colle à la personnalité de chacun. Chaque personnage donne (presque) envie d'y ressembler.
Si vous avez aimé La Dame n°13 de Somoza, vous
Coup de maître, je m'incline, j'décline.
J'suis tombé morgan du Thin Black Dude.
A quand le putain de tome 2 ? Vite, par pitié, vite.
A quand le putain de tome 2 ? Vite, par pitié, vite.
par Loubard
Ciel liquide, de Karim Madani
Littérature française
Collection Exprim'
Collection Exprim'
Sarbacane, juin 2010
16.00 euros
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