mercredi 27 mars 2013

"Le Parfum" - Patrick Süskind

Rien à m'foutre sous la dent, l'envie de lire lire lire mon vieux comme un alcoolique qui tremble avant d'entamer son verre de blanc à 7h du mat. Rien de bandant dans ma bibliothèque et là idée ô lumineuse, tel Fumsec je peux renaître et me repaître. MA COLOC LIT AUSSI.

Je saccage tout sur mon passage, entame la possibilité que peut-être voudrait-elle manger seule son Kinder Surprise qu'elle cache sournoisement de nos papilles pour enfin le déguster afin d'étancher ses  plaisirs solitaires. LAISSEZ MOI REPRENDRE MON SOUFFLE, et arriver ainsi à la fin de mon introduction plus que géniale. Bref j'ai pécho un classique qu'on fait lire au lycée, ou ailleurs. Que j'avais vu qu'on en avait fait un film et qu'on m'avait dit "oh tu devrais le lire ce livrefilm est GE-NI-AL".

Bon déjà j'ai pas vraiment envie de voir le film, mais je dois dire qu'après avoir lu le bouquin d'une quasi traite de lignes noires sur des pages blanches, j'ai complètement vécu ça comme une histoire à la Tim Burton. Comprenez.

Un petit gars qui naît dans la misère la plus totale (et qui s'appelle Grenouille de surcroît, la vérité, le malheur sur sa face). Qui vit quasiment seul toute sa vie, pas vraiment paria, juste un truc qui gravite autour des autres. Bien que ce qui semble flotter autour des petites gens qui vivent les dernières années avant THE REVOLUTION qui mettra un terme à beaucoup de cous, Grenouille sent flotter les odeurs, il les hume, les fait cuire dans son cerveau, les classe afin de les garder en mémoire pour quand les souvenirs devront pointer le bout de leur. Bon. Et le rapport avec Burton alors ? Bah on est en plein dedans les gars, l'apprentissage de la vie par quelqu'un d'exceptionnel dont tout le monde se fout mais qui persiste dans son art et arriver à la fin de l'oeuvre à prouver au monde quel génie il est. Même si pour ça il doit passer par la case serial killer.

Voilà alors bien sûr faut faire jouer son imagination, penser à la musique de Danny Elfman lorsque Grenouille arrache à ces matériaux l'essence qui les rend si particuliers. Imaginer Grenouille comme le petit gars aux mains fourbues dans Frankenweenie (celui avec la voix trop glauque dans la vo), ...

Ce roman fort sympathique, raconté avec beaucoup d'humour noir, dénaturant l'horrible freak de parfumeur qu'est Grenouille arrive à vous extirper un sourire grâce aux grincements qui sortent de la plume de Süskind.
Clairement je le recommande, et si tu passes ton Bac dessus gamin, je te conseille vivement de le lire jusqu'au bout, tu verras y'a une grosse partouze à la fin et tout le monde prend bien cher sa gueule.

Fidèlement votre, (donnez moi des idées, des livres à lire et des thunes vite)

par Loubard

Le Parfum, de Patrick Süskind
Littérature allemande (traduction de Bernard Lortholary)
Le Livre de Poche, décembre 1997
5.60 euros


2 commentaires:

  1. Lis Tortilla Flat de Steinbeck - rien à voir avec ces gros pavés sociaux, c'est vif, et frais, et chouette, et plein de vins rouges - et après, lis Un privé à Babylone, de Brautigan, parce que c'est agréable, enfumé, bleu et drôle ; et puis, pourquoi pas V, de Pynchon, si tu es rendu là, c'est un plus long, et beaucoup plus dense mais ça claque un peu aussi ! Tout ça c'est des ricains, j'fais d'la propagande, genre ambassadeur culturel bénévole !

    RépondreSupprimer
  2. C'est noté gamin, je vais aller me commander ça demain. V. me tente bien, merci pour les tuyaux !

    RépondreSupprimer