mercredi 25 septembre 2013

"Je suis sa fille" - Benoît Minville

Popopopoooo d'puis le temps que j'attendais ce putain d'roman qui promettait du gros lourd JE L'AI ENFIN ENGLOUTI façon Do Mac thérapeutique après la cuite d'un samedi soir.

C'est parti, j'me lâche et de Dieu, ça fait du bien ! J'sors les flingues histoire d'accompagner Joan (la meuf qu'est le héros du bouquin, j't'explique), Hugo (son besto) et d'autres personnages tous plus oufs les uns que les autres (un frangin portugais rockab', un routier qui s'appelle Michel, un paternel nounours hardrocker qu'a du cœur, une minette devenue maman avant d'être en âge de faire sa journée d'appel,...).

L'auteur (Benoît) c'est le grand frère de tout ce beau monde, obligé c'est lui tous les bonhommes de l'histoire parce qu'ils sont tellement rigolos, tellement calqués et décalqués qu'il les aime d'un amour que tu peux pas test.

 Ce roman COCOTTE l'Amitié, l'amour qui prend pas les gens pour des cons, mais qui te fait sourire comme un teubé -sûr à un moment tu vas ravaler ta bouloche qu'est apparue dans ta gorge et dire à ta coloc que tout va bien c'est juste que t'as pécho la crève des yeux ce ouikend-.

Bon l'histoire en fait c'est un peu comme dans Louise Michel (le film, pas la meuf sinon ce serait dégueulasse en plus elle est morte, redescend un peu). Une histoire de vengeance suite à un sacré brol (ça veut dire bazar en belge, en plus je t'apprends des trucs) qui fait que le père de Joan il est dans la dèche et il craque en braquant une banque et BOUM, il se fait blesser par un flic direction coma.

Sa fille décide d'exploser la tête du grand patron de son papa, normal. Ce sale bâtard qui mène la vie facile habitant à Nice, Joan et Hugo chourravent la caisse du frangin de ce dernier et se tapent un vrai road trip depuis Paris, donnant à la N7 des allures chanmé façon Groland, que même la route 66 elle serait grave jalouse.

Pour les références on a donc Louise Michel, et puis va savoir pourquoi, ça m'a rappelé le dernier Despentes que j'ai lu, Apocalypse Bébé. Pour le côté ado qui se rebelle vraiment contre les injustices sociales. Des gosses prêts à tout pour rendre leurs comptes à la vie sans se prendre au sérieux (s'insurger contre le conformisme tout en brandissant un iPhone et profiter de la carte de crédit du frangin d'Hugo,...).

J'vous rassure, la comparaison s'arrête là et puis au moins Benoît planque pas une bombe dans la culotte de Joan pour que tout le monde explose et meure à la fin (voilà je t'ai niqué le final du dernier Despentes, t'as le droit de me haïr).

Encore une fois, la bande son du bouquin devrait faire partie de ta prochaine playlist iTunes. Y'a même des titres que j'avais pu en stock que j'ai été rechoppé fissa tellement ça fait du bien aux oreilles. Benoît agrémente (ouais je sais des fois j'aime bien causer propre) son livre de références cinématographiques, littéraires et musicales. Ami adepte des clins d’œils délecte toi : Retour vers le Futur, Die Hard, Le Roi Lion,... En gros si t'es né entre 85 et 85 tu risques de grave prendre ton pied (et si t'es né un peu avant ou un peu après, c'est pareil).

Clairement, si tu veux rire, si tu veux être jaloux de cette bande de zouaves défoncés à l'adrénaline et ayant tout à vivre. Si tu veux chialer (un peu seulement faut pas déconner, wow), si t'es à court de vannes à deux balles ou de métaphores que même le Jamel Comedy Club a pas été cap de trouver, JETTE TOI sur cette histoire. Fais moi plaisir ! C'est un peu comme si Lemmy racontait une histoire d'amour à sa façon, mais en dix fois mieux (+1).

It's not only rock'n'roll baby ! And the only book you need is ...

par Loubard

Je suis sa fille, de Benoît Minville
Littérature française
Collextion Exprim'
Sarbacane, septembre 2013
14.90 euros



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