jeudi 27 mars 2014

"Les enfants sauvages" - Louis Nowra

On imagine très bien la vieille dame, je veux dire la très vieille dame qui raconte l'histoire qu'elle a vécu quand elle avait sizans.

C'est une dame qui vivait dans le bush. Le bush est une sorte de jungle en Australie. Alors bien sûr on comprend pas vraiment ce que c'est un wombat, un wallaby, un dasyurus ni à quoi peut ressembler un tigre de Tasmanie.

La vieille dame s'appelle Hannah et quand elle était petite dans le bush elle avait qu'une seule amie qui vivait à plein de kilomètres alors elle l'a voyait pas souvent. Son père c'était un chasseur de baleine (parce que l'histoire elle s'est déroulée y'a longtemps longtemps, cherche pas t'étais pas né).

Un jour le père de sa copine doit partir acheter une calèche et demande aux parents d'Hannah si ils peuvent garder Becky en attendant. Alors les deux amies sont vraiment très contentes et les parents de Becky ils sont gentils. Ils emmènent les enfants en pique nique dans une barque près d'une grande rivière.

Mais une grosse tempête va tout niquer et foutre en l'air les parents d'Hannah. Becky elle a juste un an de plus qu'Hannah. Ca fait donc septans et sizans pour les filles qui se retrouvent abandonnées en pleine nature et qui est dangereuse. Elles vont être recueillies par des tigres et apprendre à vivre comme eux pour survivre.

Je te fais voir ce que c'est un tigre de Tasmanie parce que moi j'ai cru que ça ressemblait à Shere Kahn le tigre que Mowgli il a peur.





C'est cool hein ça ressemble presque à un loup ! Sauf que comme on est des connards fourrés à la merde bin on les a tous éradiqués et aujourd'hui ça existe plus comme espèce.

Dans le livre ils sont gentils, et bizarrement quand on lit leur comportement on se rend compte que nous finalement les humains on a encore beaucoup de choses de l'animal en nous. C'est ça qui m'a le plus frappé dans cette histoire. Peu importe la situation tout est une question de survie et de protection de ceux qu'on aime.

C'est un histoire triste et t'as intérêt à avoir un oreiller pour te plonger dedans quand tu sens ton cœur qui se serre très fort.

J'ai trouvé que ça ressemblait au Livre de la Jungle, sauf que c'est deux gonzesses et que du coup c'est carrément mieux. Ah et aussi à un moment tu verras ça ressemble aussi à Moby Dick. Parce que tu sais les baleines mon vieux elles font de l'ambre gris et moi je savais pas mais l'ambre gris qui échoue sur la plage, et ben les animaux ils les mangent et ils se défoncent avec. En mode chamanique un peu parce que tu chancelle et t'as des visions du passé et tu te bagarres avec tes démons. (j'aime trop comme mot, chanceler).

En soi l'histoire c'est du déjà lu, mais il y a quand même une certaine originalité et puis je le répète c'est quand même sacrément triste. Ca vous changera pas la vie mais c'est distrayant et quand tu te sens déjà un peu triste à cause des autres, aller faire un tour du côté des animaux ça ressource un brin.

Aouuuh. (ça veut dire tu peux y aller, c'est bonbonbon).

par Loubard

Les enfants sauvages, de Louis Nowra
Littérature anglophone (traduit de l'australien par Perrine Chambon et Arnaud Baignot)
Denöel, mars 2014
15.00 euros

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