mardi 10 janvier 2012

"La petite marchande de prose" - Daniel Pennac

Si tu veux que je déguste un bouquin suffit de pas grand chose. Un langage proche de quand je parle, des personnages atypiques, une sorte de smala qui vend du rêve comme jamais t'en auras. Et des lieux de la capitale que je connais bien.

Pennac raconte Belleville, ça pue le Panam populaire dont je raffole. Même si le bouquin a trente ans. Il raconte des crimes, en y ajoutant des belles phrases joliment dites. A la Queneau, mais quand même dans son propre style à lui, parce que. Faut pas charrier non plus.

Benjamin Malaussène, héros dingue que je serais prêt à incarner quand vous voulez, Thian, sorte de Léon des années 70 qui fait siffler les balles avec un gamin en bandoulière. Julie qui dégueule ses envies de vengeance. La reine Zabo éditrice froide mais déjantée au point de pas regretter de vouloir être copain avec elle... Une panoplie à mettre dans un coin de sa tête en cas de coup dur.

C'était tellement facile d'imaginer tous ces fous furieux, cette bande de potes éphémères. Une vraie thérapie pour parler dégueulasse.

T'as déjà lu les Malaussène ? Disait le texto avant que j'aille dans l'Est. Non et je suis blasé de pas les avoir lu avant. J'ai pas commencé par le premier mais tant pis, je me les ferai dans le désordre, puis dans l'ordre et ainsi de suite.

Si vous aussi vous êtes passés à côté de ça, ben il est jamais trop tard pour s'y résoudre. C'est bon. Ça donne envie d'aller se chercher un kebab dégueu à 2h du mat, et d'engloutir un autre livre de Pennac dans la foulée.

par Loubard

La petite marchande de prose de Daniel Pennac
Littérature française
Gallimard, octobre 1997
7.80 euros





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire