"Anansi Boys" - Neil Gaiman

Loin des petites gens en supercollants œuvrant contre le Mal, Anansi fait figure de légende. Celle d'un dieu né des histoires du début de l'Homme.

C'est au début du XXIe siècle qu'Anansi passe l'arme à gauche, claque d'une crise cardiaque, et laisse à son fils qu'il n'a pas vu depuis fioute ... un sacré bout de temps un héritage vraiment chelou (en même temps normal quand t'es un dieu et que tu clamses, ce que tu laisses derrière toi ça va pas être une collec' complète de vinyles).

Son fils, Gros Charlie en est donc à son mariage quand il apprend la mort de son père. Retour au bercail pour l'enfant pas prodigue qui va découvrir un frère caché (qui lui a hérité de tous les traits positifs de feu le père Anansi). Grossomerdo une version idéale de Charlie.

Arrivée du frère (Mygal), mariage foutu en  l'air, brigade financière au cul, meurtres, chansons dignes d'un grand Sinatra, vieilles légendes contées, dieux animaux mais pas tant que ça (farceurs en tout cas). Tu sais, on rigole pas mal en lisant Anansi Boys. Qui aurait cru que les araignées avaient autant d'humour ? En tout cas elles savent tisser les histoires. Celle-ci est merveilleuse, tu vas voir.

Tout peut se résumer au fait que ce soit du Neil Gaiman, qu'on peut y aller les yeux fermés (gardes les quand même ouvert, pour la lecture ça peut t'être utile), c'est mordant sauce british, fou (faut arriver à suivre par moments), et c'est putain original. C'est ce bouquin qu'a donné naissance à American Gods, toujours de Gaiman, un quetru énorme, le genre qui donne envie d'être libraire et de dire à tout le monde "NAN MAIS LISEZ CA ! VAZI LISEZ QUOI !".

Envie de fantastique ? de lectures de janvier idéale ? toujours pas d'alternatives à megaupload et pu rien à télécharger ? Alors ...
Faisez pas ton mariole, je suis là pour. Toi tu lis pis c'est tout, kodak ?

par Loubard

Anansi Boys, de Neil Gaiman
Littérature anglaise (traduction de Michel Pagel)
J'ai Lu, mai 2008
7.80 euros