Le contexte est pas top : c'est la guerre. Le petit David a vu sa mère mourir, son père se remarier, naître un nouvel enfant. Alors tout ce qu'il veut c'est s'enfuir. Et heureusement - ou pas - les livres savent bien lui parler et l'attirent dans leur monde par le biais d'un personnage assez difforme et malhonnête, qui garde les enfants en otage pour s'octroyer quelques années de vie supplémentaire. Mais David est sauvé, parce que c'est le héros, donc il s'en sort quoiqu'il arrive, et en plus il poudroie de la bonne morale sur son chemin, alors youpi ! Grâce à un peu d'ironie, de critique, d'humour, de décalage, le livre ne tombe pas tout à fait dans le cliché. Seulement on n'arrive jamais à savoir tout à fait à qui il s'adresse.
On retrouve presque des références à Neil Gaiman (ce qui veut dire que c'est quand même un peu bien), mais on est loin du Terry Pratchett si vous vouliez rigoler ou découvrir un monde complètement nouveau. Mais allez, si vous êtes amateur de fantastique, si vous avez la nostalgie de l'Histoire sans fin et que vous aimeriez voir les Sept Nains en militant chevronnés révolutionnaires communistes, vous pouvez quand même faire l'effort, ça pourrait vous sauver un dimanche. Ah oui et il a eu plein de prix de l'imaginaire dans sa bibliographie, aussi.
par Mrs.Krobb
Le livre des choses perdues de John Connolly
Littérature irlandaise (traduction de Pierre Brévignon)
J'ai Lu, mai 2011
7,80 €
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