Franchement je partais perplexe, du genre ouais j'ai déjà lu Deadwood blablabla ce bouquin va rien m'apporter. Sauf que tu vois c'est pas une native des zétazunis qu'a écrit le bouquin c'est une française, donc pas de traduction ni d'appropriation de la langue par quelqu'un qui s'est cassé le cul à déchiffrer ce qu'a voulu dire l'auteur. Et la mayonnaise prend tellement bien qu'on en sort tout ébahi avec pour résolution de promouvoir le bouquin à fond les gamelles.
Le charme de Deadwood étant de peindre un tableau noir de l'Ouest Lointain, Faillir être flingué ope quant à lui pour des hommes optimistes, un bon fond, mais qu'on peut pas trop chatouiller parce qu'ils restent quand même américains et que ça dégaine facilement malgré tout. Le parti pris de défendre les indiens, les chinois, une petite anecdote lesbienne amusante nous font sourire et renforcent l'agréable de l'histoire.
Finalement elle est pas si dégueulasse que ça cette rentrée ! Une fois les romans d'autofictions triés et mis de coté on peut débourser sans le regretter.
Voilà, t'as pigé l'idée un peu. Si t'es fan de Lonesome Dove (disponible aux éditions Gallmeister), de westerns écrits avec brio, lâche toi t'as le droit, t'es libre.
par Loubard
Faillir être flingué, de Cécile Minard
Littérature française
Rivages, août 2013
20.00 euros
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