Après le Pigeon de Patrick Süskind, voici d’autres espèces de petits animaux, de ceux qu’on aimerait prendre sous notre aile pour leur souhaiter bonne nuit - ou bon voyage, c’est selon. Tous les laissés pour compte sur le rebord de la route, piétinés, écrasés, réduits en bouillie, qui n’ont personne derrière eux pour les pleurer. Pourquoi n’auraient-ils pas droit aux mêmes égards que les humains, ces sales bêtes sans pitié ?
C’est ainsi que deux marginaux, réunis par un triste destin, se mettent en quête d’apaiser l’âme des petits défunts, tout en s’aidant eux-même à traverser la vie, à travers buissons et autoroutes, entre une tasse de thé, une rasade de whisky, et une crise de larmes. Deux personnages complètement atypiques à qui la vie n’a pas fait de cadeau, mais qui la célèbrent de jour en jour avec la légèreté d’un papillon et le tranchant d’un barbelé.
Une histoire à la fois douce et cruelle comme un conte pour enfants, se situant à mi-chemin entre un roman d’Arto Paasilina et le Petit Poucet, avec un style d’écriture qui se veut simple - voire simplet, mais plutôt réussi - et innocent, avec un débit presque parlé qui glisse tout seul et pétille comme une limonade. C’est évidemment un pari toujours risqué, d’autant plus lorsqu’on s’adresse à des adultes, et c’est là que j’ajouterai que ça se lit tout aussi bien plus jeune. Quelques ingrédients magiques comme l’émerveillement, l’audace, le frisson, la douce revanche des innocents, qui se mixent entre eux pour former une très bonne pâte, idéal pour lire sous le soleil d’été pendant l’après-midi. C’est Roald Dahl lui-même qui le dit.
Tous les petits animaux de Walker Hamilton
Littérature anglaise (traduction par Jean-François Merle)
10/18, juillet 2000
7,10 euros
C’est ainsi que deux marginaux, réunis par un triste destin, se mettent en quête d’apaiser l’âme des petits défunts, tout en s’aidant eux-même à traverser la vie, à travers buissons et autoroutes, entre une tasse de thé, une rasade de whisky, et une crise de larmes. Deux personnages complètement atypiques à qui la vie n’a pas fait de cadeau, mais qui la célèbrent de jour en jour avec la légèreté d’un papillon et le tranchant d’un barbelé.
Une histoire à la fois douce et cruelle comme un conte pour enfants, se situant à mi-chemin entre un roman d’Arto Paasilina et le Petit Poucet, avec un style d’écriture qui se veut simple - voire simplet, mais plutôt réussi - et innocent, avec un débit presque parlé qui glisse tout seul et pétille comme une limonade. C’est évidemment un pari toujours risqué, d’autant plus lorsqu’on s’adresse à des adultes, et c’est là que j’ajouterai que ça se lit tout aussi bien plus jeune. Quelques ingrédients magiques comme l’émerveillement, l’audace, le frisson, la douce revanche des innocents, qui se mixent entre eux pour former une très bonne pâte, idéal pour lire sous le soleil d’été pendant l’après-midi. C’est Roald Dahl lui-même qui le dit.
par Mrs.Krobb
Tous les petits animaux de Walker Hamilton
Littérature anglaise (traduction par Jean-François Merle)
10/18, juillet 2000
7,10 euros
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